J’ai trop écrit, à propos des deux premiers épisodes, que le volet terminal était d’une médiocrité sans nom pour ne pas, après l’avoir revu, mettre un peu d’eau dans mon vin, ou plutôt, eu égard au sujet, un peu de ciguë dans mon fiel (ou réciproquement ; on me comprendra). En fait c’est médiocre, mais ce n’est pas atterrant.
Si, comme le prescrivait Alfred Hitchcock, meilleur est le méchant, meilleur est le film, on saisira d’emblée la faille de La malédiction finale ; le premier opus présentait une nébuleuse d’adorateurs de Satan monstrueux et crédibles ; la qualité et la performance du deuxième tenait à ce que le Mal s’incarnait dans un jeune garçon encore ductile, graduellement saisi par sa mission infernale : qu’un presque enfant fût un personnage terrifiant lui donnait des allures impressionnantes. (suite…)