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The Raid

mercredi, juillet 25th, 2012

Cours de récréations.

Alerté par des critiques positives et par l’opinion de quelques uns à qui je me fie, je suis allé voir the Raid avec une certaine curiosité. Le temps estival se prêtait au repos de la salle climatisée et l’étrangeté bizarroïde du concours de populations qui s’entrecroisent au Forum des Halles m’incitaient à la bienveillance. (suite…)

Les copains

dimanche, juillet 22nd, 2012

Jules Romains et l’amitié.

Exactement comme dans mon souvenir, Les copains est un très gentil film, plein d’allégresse et de verve, simplement un peu mythifié par l’excellence du sujet, la qualité des interprètes et l’incroyable succès que connut et continue à connaître Les copains d’abord chanson écrite pour l’occasion par Georges Brassens et qui n’est pourtant pas, à mes yeux, de sa meilleure veine.

Très gentil film comme le livre l’est, dans l’œuvre du très grand Jules Romains, qui a tout de même fait bien mieux, avec le féroce Knock ou l’immense paysage des Hommes de bonne volonté. (suite…)

Seul contre tous

jeudi, juillet 19th, 2012

Se débattant seul dans les entrailles du pays…

Tous ceux qui se sont vertueusement indignés de la violence et de la sauvagerie d’Irréversible doivent savoir que le film-scandale de Gaspar Noé peut passer, à côté de Seul contre tous, pour une aimable calembredaine éthérée, malgré le viol de Monica Bellucci et le défonçage à l’extincteur du violeur par Albert Dupontel.

Que les belles âmes se rassurent, ou taisent leurs sanglots : Noé, ainsi qu’il le dit dans le commentaire de son film, n’entend rien dénoncer ; il affirme simplement que la vie est comme ça.

En tout cas certaines vies.

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Adieu Berthe ou l’enterrement de Mémé

lundi, juillet 16th, 2012

Demi-deuil.

Il y a deux aspects excellents dans ce film de Bruno Podalydès, extrêmement louangé par les critiques du Monde et de Libération, un peu moins par d’autres qui ont jugé que la seconde partie s’encalminait ou, plutôt, tournait un peu en rond faute de détermination. (suite…)

Douze salopards

dimanche, juillet 15th, 2012

La guerre, probablement…

Comme je ne me console pas de la mort d’Ernest Borgnine survenue il y a quelques jours, je me suis passé hier ces Douze salopards que j’avais un peu oubliés. Et à dire vrai, j’aurais mieux fait de choisir autre chose, Les Vikings, plus exotique, ou La horde sauvage, plus profond. (suite…)

Les sorcières d’Eastwick

dimanche, juillet 15th, 2012

Le visiteur du soir.

Le Diable – ou plutôt, certainement un diable, un ange déchu compagnon de Lucifer – arrive un soir d’orage dans une bourgade étriquée du Rhode Island, au Nord-Est des États-Unis. Une de ces bourgades aux vastes pelouses bien taillées où l’ennui semble aussi profond que l’herbe est verte. (suite…)

Zazie dans le métro

samedi, juillet 14th, 2012

Zazifiant.

Déjà je m’étonne que Raymond Queneau soit publié en Pléiade. Funambule des mots, gloire farfelue des farfelues années Cinquante (qui se souvient du Nouveau roman, à part des jurés scandinaves du Nobel, et du Lettrisme, à part personne ?), il n’est pas désagréable à découvrir, mais ça s’arrête vite. Cette époque, où on pensait, en prolongement des surréalistes, avoir épuisé le fond et où, donc, on faisait fond qu’avec la forme paraît littérairement bien lointaine pour tout ce qui se voulait novateur. (suite…)

La vie criminelle d’Archibald de la Cruz

mercredi, juillet 11th, 2012

Noir désir.

Le titre français qui laisse espérer qu’Archibald de la Cruz a connu une vie criminelle est assez fallacieux ; le titre espagnol original Ensayo de un crimen, c’est-à-dire, Essai, Test ou Répétition d’un crime est beaucoup plus conforme à la réalité de ce film grinçant et jubilatoire. (suite…)

Un papillon sur l’épaule

lundi, juillet 9th, 2012

Malaise de qualité.

Tiens, déjà faisons litière de la rumeur, de l’anecdote, selon laquelle Ventura aurait eu un malaise lors de la scène finale : le bon supplément du DVD relate qu’il est bien exact que les passants de Barcelone, devant le corps étendu, ont marqué la même indifférence que la plupart de ceux qui passent aux côtés d’un clochard ivre-mort. Simplement, comme la scène était filmée au téléobjectif, et qu’il ignorait si Deray en était satisfait, l’acteur demeurait allongé dans l’attente du clap. Et ce sont des assistants, est-il indiqué, qui sont venus lui dire qu’il pouvait se relever). (suite…)

Les hommes du Président

jeudi, juillet 5th, 2012

Incompréhensible.

Ce n’est pas mal filmé, ce n’est pas mal rythmé, ce n’est pas mal interprété, bien au contraire (avec une mention spéciale à Jason Robards), mais qu’est-ce que c’est ennuyeux… (suite…)