Les prochaines années s’annoncent brillantes.
Déjà, le titre, magnifique et absolument juste. Par nunucherie consensuelle et goût du clinquant, on aurait pu appeler ça Les coulisses du Pouvoir, L’envers de l’État ou quelque chose de ce genre. Le nom d‘Exercice est ce qui est de plus adapté à ce quotidien fiévreux qui décrit quelques semaines, quelques jours même de la vie d’un ministre et de son Cabinet.
Je n’ai pas souvenir d’avoir vu traiter ce quotidien avec autant d’exactitude et – pour en faire la confidence – je puis dire que je suis particulièrement bien placé pour en juger. Cette impression d’urgence perpétuelle, cette obligation de penser plus vite que la norme, de décider, de trancher, d’arbitrer, ces deux milliards de choses à faire dans la même heure, le téléphone qui sonne sans cesse, le fâcheux qui vient prendre quelques minutes d’un temps précieux, les heures passées à relire des textes ardus, l’engagement entier de toute une équipe qui fait ses trente-cinq heures en deux jours… (suite…)

, marquée de quelques coups d’éclat – ce film, mais aussi
, l’étonnant et un peu ennuyeux
, l’intéressant
– mais aussi des trucs pas bien nets –
,
, le remake indécent du
. J’avoue sans peine que j’ai, pendant des années, et dans l’évidente foulée des
– davantage sujet de scandale que film de qualité, à mes yeux – j’ai eu tendance à tenir
comme une sorte de faire-valoir, de second couteau un peu triste, un peu grisaillant, un peu fêlé, aux côtés du solaire, du lumineux
. 
que le même
tournera deux ans plus tard, après avoir encore mieux rodé son thème avec
, qui est un des sommets de la loufoquerie cinématographique française. 

Trop et pas assez.
que je m’enorgueillis d’être sur ce site est, à la re-vision légèrement déçu de
où il n’a pas tout à fait retrouvé la patte – ni la pâte – du Maître, en tout cas où il a constaté sans doute un peu trop de dilution du génie absolu de
Chaudron amer.
, qui a connu un grand succès, qui a ouvert des controverses, que j’avais beaucoup aimé à l’époque et que j’aime plutôt moins aujourd’hui ? Qu’est-ce qui reste de cet habile rassemblement de huit actrices, d’une théâtralité éprouvée, aux images colorées, aux rebondissements invraisemblables ?
Naissance du talent.
de l’accession au premier plan, tout simplement, d’un cinéaste supérieurement doué. En d’autres termes, si un groupe de jeunes gens qui voulaient arriver au devant de la scène ne s’étaient pas constitués, quelquefois artificiellement, en une sorte d’école de pensée, est-ce qu’on grouperait sous la même étiquette les révolutionnaires
ou
et les plus classiques
et
?
Traumnovelle
, je crois) ; on pourrait ajouter, surtout pour les films de genre (et Dieu sait si le giallo en est un, avec son atmosphère, ses codes et son style), que plus intéressante est la victime, mieux ça se porte (que la victime s’en sorte ou non, d’ailleurs). 
pour ne pas m’arroger le droit de dire tout le mal que je pense de cet étrange machin qui me semble très extérieur à l’œuvre du réalisateur, bien qu’on puisse juger qu’il en présente, superficiellement, toutes les apparences, et même tous les tics (par exemple la constance de la présence d’animaux, ici poissons, chiens de traîneaux, porcelet, tortues), que le jeu des acteurs soit, comme de coutume, survitaminé, que la musique soit de