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Crépuscule et nuit noire

mardi, mars 3rd, 2009

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La décrépitude et la mort

C’est une grande maison, toute bruissante de cris d’enfants. Il y a tout ce dont on rêve : des vélos, plein de vélos, de tout âge et de toute nature – et toujours une chaîne ou un câble de frein à réparer dans d’austères délices de bricolage -, une table de ping-pong propice à d’homériques tournois en simple, double et double mixte, des chaises longues qu’on ne sait pas ouvrir (ni fermer, d’ailleurs) sans se coincer un doigt. (suite…)

L’inconnu du Nord-Express

dimanche, mars 1st, 2009

les-colonnes-inconnudunordexpressPataud, coincé, ennuyeux.

Je proclame et promets, en ce premier dimanche de carême que mon message n’est pas provocateur, et qu’un sincère désir de m’intéresser à l’œuvre d’Hitchcock, que chacun paraît  porter au pinacle, a guidé mon choix, hier soir, de glisser le DVD dans mon lecteur ! Je le promets et le proclame. (suite…)

Les Zozos

vendredi, février 27th, 2009

les-zozosUn regard tendre, et si précis…

Un film où il ne se passe presque rien et qui est pourtant une merveille de tendresse intelligente et d’observation fine sur un monde enfoui, celui des jeunes gens et jeunes filles d’avant la pétaudière de Mai 68… (suite…)

Stazione Termini

vendredi, février 27th, 2009

Virtuosité un peu vaine.

Réalisé deux ans après Miracle à Milan, un an après Umberto D, ce film de Vittorio De Sica m’était d’autant plus ignoré qu’il paraît avoir connu une histoire assez complexe : scénario de Cesare Zavattini, dialogues de Truman Capote, deux acteurs américains alors au faîte de leur popularité, Montgomery Clift et Jennifer Jones, et un grand acteur italien en second rôle (Gino Cervi), évidents moyens de tournage (costumes de Christian Dior) mais des versions d’apparence bien différentes puisque si, en Italie, la durée en est le classique format de 90 minutes, aux États-Unis (et dans la version que j’ai vue) on est dans un moyen métrage de 63 minutes et que les ellipses gênent passablement le déroulement du récit. (suite…)

Vampires

dimanche, février 22nd, 2009

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Répétitif

L’idée que l’on peut renouveler et moderniser les mythes anciens et les terreurs humaines n’est pas, en soi, absurde, mais lorsque, dans ces directions les codes du vampirisme ont été fixés de manière aussi forte et structurée que le fit Bram Stocker en 1897, collectant, juxtaposant et synthétisant les écrits de plusieurs auteurs qui l’avaient précédé (Goethe, Polidori, Théophile Gautier, Hoffman, Sheridan Le Fanu), quand ces codes sont stabilisés dans l’inconscient collectif des amateurs, il est bien ardu de les bousculer et, naturellement, plus encore, de les moderniser. (suite…)

Vorace

samedi, février 21st, 2009

image5Stupéfiant !

Je me demande encore comment ce film d’une réalisatrice inconnue, dont j’ignorais le nom des acteurs et qui porte, en français, un titre peu significatif, est arrivé jusqu’à moi, mais le Destin a bien fait les choses ! (suite…)

Les prédateurs de la nuit

jeudi, février 19th, 2009

Crasseux

Eh bien, alléché par les invitations perverses d’amis qui savaient que ma lecture des œuvres(!) de Franco s’était, il y a quelques semaines achevée sur le Sadique baron von Klaus , j’ai acquis pour quelques maravédis le DVD de l’éminente contribution de Mme Brigitte Lahaie (dont j’écoute régulièrement l’hilarant Courrier du cœur – qui s’appelle Lahaie, l’amour et vous, sur RMC Info) au cinéma d’un genre qui n’est pas celui qui l’a fait connaître. (suite…)

Le bois des amants

mercredi, février 18th, 2009

Naufrage absolu.

Que c’est triste, un naufrage pareil ! Que c’est accablant, pour ceux qui les ont aimés de voir des auteurs qui n’ont plus rien à dire, qui sont frappés d’une sorte de paralysie créatrice, tenter de se maintenir à la surface, se lancer dans des sujets qu’ils ne maîtrisent plus et de sombrer corps et biens dans un torrent d’indifférence ou d’agacement ! (suite…)

Pain, amour et jalousie

dimanche, février 15th, 2009

en8097Et de deux !

Pain, amour et jalousie commence exactement là où s’achève Pain, amour et fantaisie. On est au lendemain de la fête de saint-Antoine et les deux couples d’amoureux sont réunis : le Maréchal des logis-chef Antonio Carotenuto (Vittorio De Sica et la sage-femme fille-mère Annarella (Marisa Merlini) pour les aînés et, pour les jeunes, le carabinier Stelluti (Roberto Risso) et la sauvageonne, la bersagliera Maria (Gina Lollobrigida). (suite…)

Chacun sa chance

jeudi, février 12th, 2009

chacun_sa_chance01Gabin gandin !

La lecture d’un ouvrage pieux, intéressant et plein de renseignements (mais aussi d’erreurs factuelles) Jean Gabin, 20 films pour une légende, de Jean De Luca) m’incite à réclamer à cor et à cris l’édition de ce premier film tourné par le plus grand acteur français de tous les temps ! (suite…)