Malfrats et miroton.
Déjà, dans Touchez pas au grisbi
, qui est d’une plus grande dimension, ou dans Razzia sur la chnouf
, on pouvait s’amuser à reluquer le côté pantouflard des gangsters des années Cinquante, leur goût du miroton ou de la daube, leur aspiration à chausser dès le soir venu des charentaises confortables (et non pas à s’abîmer la santé avec des gourgandines qui vous font coucher à pas d’heure), mais là, on atteint le sommet du genre ! La pègre boursicote et achète du Napoléon pour ses vieux jours, investit dans du pont élévateur et de l’outillage pour garage bourgeois et compte les jours qui la séparent d’une retraite paisible conçue pour taquiner le gardon et le chevesne dans la vallée de Chevreuse. (suite…)

,
,
– on n’a rien filmé d’aussi juste sur les états d’âme des adolescents et des jeunes adultes français du début des années 70 –
Vieillot, insignifiant, charmant
et
qui, en six ans, de 1933 à 1939, tournèrent neuf films (dont cinq sous la direction de
). Il y a pourtant de belles réussites… 
qui sans ressemblance physique évidente avec Richard Nixon donne à son personnage une épaisseur, un parfum, une couleur, une structure qui nous font presque pénétrer dans l’intimité profonde du 37ème président des États-Unis d’Amérique, que
Gentille revanche des humbles
, auteur révéré de – entre autres –
et de
… 

Long.
, ma perplexité devant ce que la jaquette de mon édition d’
dit être un des plus grands moments de l’histoire du cinéma ne ferait pas bon effet et me classerait irrémédiablement, s’il en était besoin, au rang des franchouillards indécrottables, malgré mes goûts affirmés pour
,
et
.
Pierrot et ses trois Colombines
pour ne pas dire ma déception renouvelée devant ce Conte des quatre saisons, plus vain encore que
, dont les finesses ne parvenaient pas à estomper le caractère artificiel du récit.