Deux sous d’amour.
Combien de temps a-t-il fallu à René Clair pour ravaler ses préventions contre le cinéma parlant, pour comprendre que son refus du son et des dialogues était un combat perdu d’avance, emporté par le goût du public et davantage encore par la simple évidence ? Charmant, séduisant fantaisiste, bien doué par les fées de la création, il se méfiait comme la peste de ces innovations modernes qui lui paraissaient priver le cinéma, art nouveau, art moderne, art du 20ème siècle débutant et triomphant de ce qui faisait sa spécificité et sa magie : orientations surprenantes des caméras, lumières incroyables, poésies éclatantes du mouvement. (suite…)