Plaisant et trouble
Cette atmosphère de Côte d’Azur huppée et assez trouble est fort bien rendue, mieux encore que dans Retour de manivelle (dont elle constituait, il est vrai, un des uniques atouts) ; la photographie d’Henri Decaë
est superbe, la musique de Lalo Schifrin
une remarquable réussite (le torride déshabillage de Mélinda (Jane Fonda) devant Vincent (André Oumansky
), et la virtuosité de René Clément
une vraie leçon de cinéma : c’est un film continuellement enrichi de magnifiques images, avec un sens très sûr de la composition. Alain Delon
y est brillant, et Lola Albright
belle à damner un saint. (suite…)