Bien conduit.
Ce qui prouve, s’il en était besoin, que je ne ferai jamais partie de la secte des adorateurs d’Alfred Hitchcock, c’est qu’au contraire de ses thuriféraires, j’ai trouvé L’homme qui en savait trop plutôt enlevé et convaincant. Je ne suis même pas loin de lui donner la première place parmi la douzaine des films du gros homme que j’ai désormais vus (Psychose excepté, qui est très au dessus). Sans doute est-ce plein d’invraisemblances et le scénario n’est-il pas un modèle de rigueur ; mais il fonctionne bien, à l’instar des romans-feuilletons des meilleurs faiseurs du 19ème siècle et on n’a pas envie d’aller trop voir dans les coulisses les gros ressorts de la machinerie. (suite…)