Pour les torturés du sang virginal.
Eh bien non, mes chers camarades, je n’ai pas marché à cette essence du conte de fées et j’ai même cru me retrouver dans un très long clip de Mylène Farmer mis en scène par Laurent Boutonnat, sans les exubérances dénudées de la chanteuse mais avec l’omniprésence lourde, insidieuse, anglo-saxonne et convenue de la sexualité, notamment de la défloration des filles. Finalement j’aime assez que lesdits contes de fées ressemblent à ce qu’ils demeurent dans mon souvenir de petit garçon, comme c’est le cas dans le Peau d’âne de Jacques Demy, même avec l’arrivée en hélicoptère du Roi bleu (Jean Marais) et de la Fée des Lilas (Delphine Seyrig) devant les gracieux campaniles de Chambord. Au fait, inutile de me signaler que le thème central du conte de Charles Perrault est l’inceste : je le sais bien, mais je n’ai pas besoin de le savoir. (suite…)