Ça commence à s’arranger.
Ah oui, ça s’arrange assez bien, ça revient au niveau de l’intéressant premier film, Dernier été
, et c’est même un peu davantage. Ça ne manque pas de maladresses, de balourdises, de tics innocents, de quelques grossièretés de réalisation, mais enfin les personnages sont bien en place, ils ont un comportement cohérent, ils ont la place dans l’histoire. (suite…)
Un des cauchemars les plus forts qui se puissent…
d’
, une sorte d’exploration ethnologique d’un quartier de Paris filmé avec empathie, malice et chaleur ; un petit bout de macadam où passent des destinées individuelles sans éclat particulier, sans aventure éclatante… Des destinées qui, lorsqu’on les expose discrètement, avec pudeur, avec sourire, finissent par bâtir un joli paysage.
Histoire d’un saint…
, qui restera sûrement comme la seule œuvre présentable de
. (Il faut, d’ailleurs, que la sainteté du sujet soit grande pour avoir porté à ce niveau la qualité d’un réalisateur au patronyme malencontreux et au talent médiocre). 
Un peu amidonné.
; dans ce sketch, de 1951, L’Orgueil,
totalement fidèle à sa veine grinçante et méchante, emploie au mieux
,
,
,
… Un petit bijou de cruauté… 
qui réalise pourtant une des œuvres les plus typées et les plus originales du cinéma français), on en est, dans l’exploration du coffret magique de l’intégrale, au troisième opus. Dans le film initial,
, 
, lorsqu’il déclare, un peu provocateur aux Cahiers du cinéma : 

, j’ai songé assez vite au
amer des Chroniques d’après-guerre. Pour réaliser des films désespérants, aussi sceptiques sur l’âme humaine, des films lucides, dissonants avec les ventrées de caramel mou humanistes et bienveillantes habituelles, il n’est pas superflu de trouver un beau décor glaçant. Histoire d’ennui et de mort,
étouffait toute respiration dans les paysages neigeux désolés du Trièves. Histoire de lâcheté et de mort,