Rouletabille en Amérique.
Si l’on n’est pas trop regardant sur les vraisemblances, si l’on accepte de recevoir de gros paquets de poudre aux yeux et d’admettre tout le lot des coïncidences qui sont à la fois le fardeau et le charme des feuilletons haletants, Benjamin Gates et le trésor des Templiers tient à peu près son rang de sous-produit de la série des Indiana Jones et parvient même quelquefois à captiver l’adolescent qui sommeille encore dans le presque vieillard. Après tout, nous avons tous été élevés dans le plaisir sans mélange, sans doute issu du scoutisme (mais peut-être encore des quêtes médiévales) de l’aventure et du jeu de piste. (suite…)