Archive for the ‘Chroniques de films’ Category

Adieu Berthe ou l’enterrement de Mémé

lundi, juillet 16th, 2012

Demi-deuil.

Il y a deux aspects excellents dans ce film de Bruno Podalydès, extrêmement louangé par les critiques du Monde et de Libération, un peu moins par d’autres qui ont jugé que la seconde partie s’encalminait ou, plutôt, tournait un peu en rond faute de détermination. (suite…)

Douze salopards

dimanche, juillet 15th, 2012

La guerre, probablement…

Comme je ne me console pas de la mort d’Ernest Borgnine survenue il y a quelques jours, je me suis passé hier ces Douze salopards que j’avais un peu oubliés. Et à dire vrai, j’aurais mieux fait de choisir autre chose, Les Vikings, plus exotique, ou La horde sauvage, plus profond. (suite…)

Les sorcières d’Eastwick

dimanche, juillet 15th, 2012

Le visiteur du soir.

Le Diable – ou plutôt, certainement un diable, un ange déchu compagnon de Lucifer – arrive un soir d’orage dans une bourgade étriquée du Rhode Island, au Nord-Est des États-Unis. Une de ces bourgades aux vastes pelouses bien taillées où l’ennui semble aussi profond que l’herbe est verte. (suite…)

Zazie dans le métro

samedi, juillet 14th, 2012

Zazifiant.

Déjà je m’étonne que Raymond Queneau soit publié en Pléiade. Funambule des mots, gloire farfelue des farfelues années Cinquante (qui se souvient du Nouveau roman, à part des jurés scandinaves du Nobel, et du Lettrisme, à part personne ?), il n’est pas désagréable à découvrir, mais ça s’arrête vite. Cette époque, où on pensait, en prolongement des surréalistes, avoir épuisé le fond et où, donc, on faisait fond qu’avec la forme paraît littérairement bien lointaine pour tout ce qui se voulait novateur. (suite…)

La vie criminelle d’Archibald de la Cruz

mercredi, juillet 11th, 2012

Noir désir.

Le titre français qui laisse espérer qu’Archibald de la Cruz a connu une vie criminelle est assez fallacieux ; le titre espagnol original Ensayo de un crimen, c’est-à-dire, Essai, Test ou Répétition d’un crime est beaucoup plus conforme à la réalité de ce film grinçant et jubilatoire. (suite…)

Un papillon sur l’épaule

lundi, juillet 9th, 2012

Malaise de qualité.

Tiens, déjà faisons litière de la rumeur, de l’anecdote, selon laquelle Ventura aurait eu un malaise lors de la scène finale : le bon supplément du DVD relate qu’il est bien exact que les passants de Barcelone, devant le corps étendu, ont marqué la même indifférence que la plupart de ceux qui passent aux côtés d’un clochard ivre-mort. Simplement, comme la scène était filmée au téléobjectif, et qu’il ignorait si Deray en était satisfait, l’acteur demeurait allongé dans l’attente du clap. Et ce sont des assistants, est-il indiqué, qui sont venus lui dire qu’il pouvait se relever). (suite…)

Les hommes du Président

jeudi, juillet 5th, 2012

Incompréhensible.

Ce n’est pas mal filmé, ce n’est pas mal rythmé, ce n’est pas mal interprété, bien au contraire (avec une mention spéciale à Jason Robards), mais qu’est-ce que c’est ennuyeux… (suite…)

A nos amours

jeudi, juillet 5th, 2012

Mémoires d’une jeune fille dérangée.

J’ai vu ça hier soir, par curiosité et je crois que c’était le premier film de Maurice Pialat que je regardais, la tronche de camisard mal dégrossi du bonhomme m’ayant toujours souverainement agacé. (suite…)

Les grands espaces

mercredi, juillet 4th, 2012

Robuste affaire.

La quasi unanimité des avis sur Les grands espaces, les points de vue qui se confortent et s’enrichissent mutuellement, conviennent de la grande qualité du film…

Pour quelqu’un assez indifférent au western comme je le suis, c’est, malgré sa longueur (2h45 tout de même) une assez belle illustration du grand cinéma hollywoodien de jadis, nourri d’immensités paysagères et d’acteurs mythiques. Sans doute le récit se prend-il un peu trop au sérieux, sans doute les dialogues sont-ils sommaires, mais ces défauts-là font partie, précisément du genre : faire simple et efficace et ne mégoter ni grands sentiments, ni caractères sévèrement burnés. (suite…)

Boudu sauvé des eaux

dimanche, juillet 1st, 2012

Tendre et moqueur Renoir…

Euh… j’ai bonne mine de m’être scandalisé, d’être vertueusement (et métaphoriquement) monté sur mes grands chevaux pour m’indigner, il y a quelques années, que Boudu sauvé des eaux ne soit édité que chez René Château. Il y a désormais une édition Pathé, qui doit être bien meilleure… mais que je ne testerai pas… Autant l’emplette de la meilleure version du DVD m’avait paru justifiée pour French cancan, autant elle ne s’impose tout simplement pas en l’espèce, parce que, à la revoyure, le film de Jean Renoir si intéressant qu’il est, n’atteint pas le niveau supérieur. Je resterai donc avec mon DVD initial, ce qui me paraît bien suffisant. (suite…)