N’est pas Dumas qui veut !
On peut avoir beaucoup de sympathie pour Bertrand Tavernier. On peut le remercier d’avoir réintégré dans le circuit du cinéma Pierre Bost et Jean Aurenche que le gluant terrorisme intellectuel de la Nouvelle Vague souhaitait mettre au rancart. On peut avoir grand plaisir à regarder beaucoup de ses films, Que la fête commence, Le juge et l’assassin, Coup de torchon, Un dimanche à la campagne, La vie et rien d’autre, Capitaine Conan malgré des maladresses et un discours souvent un peu emphatique et engagé. On doit aussi admirer ses deux livraisons de Voyage à travers le cinéma français qui sont des merveilles que chacun devrait posséder, voir et revoir. (suite…)