Bâillements de bonne compagnie.
C’est entendu, et assez rappelé ici et là, ce que nous voyons n’est pas le film, plus long et plus pessimiste que Welles souhaitait présenter. C’est entendu aussi, Welles a inventé (ou utilisé avec un grand bonheur) pour le cinéma des tas de trucs formidables : la voix off, le chœur renouvelé de l’Antique, la profondeur de champ, la contre-plongée, le fondu à je ne sais quoi et sûrement une kyrielle d’autres prouesses absolument formidables. (suite…)