
L’avenir de l’horreur est assuré !
Ma femme – qui me connaît bien ! – me voyant, plusieurs jours après sa découverte, plongée dans la torpeur sacrée suscitée par l’austère Grand silence
a sagement jugé qu’il fallait que je me réveillasse pour les Fêtes et a donc fait glisser sous mes yeux toujours avides d’effroi, ce Wolf creek
dont je n’avais jamais entendu causer. (suite…)


, ces
; sans doute parce que le premier film était tiré d’une histoire dense et grave d’ 
Lauzier
, qu’il l’a réalisé, de préférence à
(qui eut plus de succès) que je souhaitais saluer
(niais et convenu, à mes yeux) et du
, féroce et jubilatoire, et peut-être pas davantage dans l’histoire de la bande dessinée (univers que je connais fort mal), mais qui, pourtant, a su capter l’infinie veulerie de l’époque avec un talent méchant, souvent désespérant, à cent lieues du politiquement correct imposés. 
, sur la seule foi de mon souvenir, et de la passer de 5 à 4 ; mais déjà je m’interroge sur la raison de cette baisse, alors que tant d’images et de situations extraordinaires de ce film revu hier, subsistent et chatoient… 


et un choix de sujets et de thèmes qui, au moins en apparence, pouvaient paraître flatter le cochon qui sommeille, il n’a plus tourné de vrai film depuis vingt ans, et que la véritable expression de ses obsessions et de ses prédilections remonte plus loin encore. 
,
,
,
) et d’autres minables (
,
,
),
est un véritable amoureux du cinéma et de la réalisation (sauf, bien sûr, lorsqu’il cède à la facilité et aux attraits des grosses recettes, comme dans
). Ne lui font pas peur les sujets ambitieux, les histoires rares, les moyens importants : ses films ne sont pas des histoires formatées pour la télévision, bourrées de sujets de société et pleins de vedettes du petit écran. 
de
, mais avouant ma méconnaissance des œuvres du susnommé, je me voyais conseiller de regarder vite
(ce que j’ai fait), mais d’éviter
, puisque, ici et là, j’avais clamé ma détestation de la boxe.