Vaisseau fantôme.
À part un dialogue assez enlevé entre Jean Gabin et Ginette Leclerc (qu’on est toujours heureux de retrouver), où est la patte de Michel Audiard dans un des premiers films qu’il ait réalisé ? La réplique à quoi je pense est cet échange qui aboutit à un définitif Ma chère, étant donné votre degré d’instruction, que vous preniez Caracas pour la capitale du Brésil, passe encore … mais il est alarmant qu’à votre âge, vous confondiez une hacienda avec un claque, parce que Marie-Ange /Leclerc, épouse de Victor/Gabin s’est reproché de n’avoir pas suivi à Caracas un hidalgo (!!) qui lui faisait la cour. Sinon, de fait, qu’est-ce qui reste du dialoguiste enchanteur des belles années de l’âge d’or du cinéma français ? Vraiment pas grand chose. (suite…)