Haveurs, herscheuses et galibots.
Le plus puissant des romans du cycle des Rougon-Macquart n’est assurément pas très facile à porter à l’écran. Et cela au contraire des autres récits de Zola qui demandent moins de décors, moins de comédiens, moins de machineries et dont les intrigues sont plus linéaires.
Ainsi Gervaise (L’Assommoir), Nana, Au bonheur des dames, Pot-Bouille. Pour Germinal, il faut vraiment du souffle et presque de l’emphase, parce qu’au delà de l’histoire d’Étienne Lantier (ici Renaud) et de la famille Maheu, c’est celui de la mine dévorante et des masses éternelles. (suite…)