L’empreinte d’Ophuls.
Je ne conseille à personne d’acquérir le DVD de Divine qui souffre d’une double imposture.
La première est l’édition par le margoulin René Château, qui est au dessous de tout, une des pires qui se puisse, encore inférieure à celle de Un revenant (l’admirable film de Christian-Jaque) qui était pourtant épouvantable. Je sais bien que Divine date de 1935 et qu’il ne faut pas être trop exigeant ; mais je m’insurge contre les indications qui figurent sur le boîtier : Image et son restaurés, avec l’hypocrite bandeau oblique : quelques imperfections dues à l’épreuve du temps. Tu parles ! C’est à un point tel que le son est parfois difficilement audible et que l’intrigue devient incompréhensible sur le moment ; je me suis repassé quatre fois certaines séquences, et rien n’y a fait (je sais bien que je suis un poussah égrotant, à la limite du gâtisme, mais à la limite seulement…). Se peut-il que la version passée récemment au Cinéma de minuit soit de meilleure qualité ? (suite…)