L’argent ne fait pas le bonheur.
On le sait bien et on n’a jamais cessé de l’écrire, John Boorman était capable de tout (je dis était parce qu’il y a belle lurette qu’il ne tourne plus).
Du meilleur, de l’exceptionnel, (Délivrance et Excalibur), du ridicule, (Zardoz), du décontenançant, (L’exorciste II), du niais décoratif, (La forêt d’émeraude).
Mais il me semble aussi que son cinéma ne laisse jamais indifférent, quelles que soient ses fissures. Cela étant, il est vrai que je n’ai pas vu ses films les plus récents, ni Hope and glory, ni Rangoon (dont on m’a dit grand bien), ni Le tailleur de Panama.
Il faudra que je répare ces failles.