Trop de rose, pas assez de noir…
On aimerait aimer sans réserve ce film de Patrice Leconte
, cinéaste qui aime le cinéma, qui ne recule devant aucun sujet, qui fourmille d’idées, qui jubile de filmer des acteurs et des situations, qui n’hésite pas à prendre des risques, assez souvent à se casser la gueule, et tout aussi souvent à donner une jolie œuvre chaude que l’on aime revoir…
On aimerait aimer Mon meilleur ami
et, de fait, on a du plaisir à regarder cette petite comédie mais à aucun moment on ne ressent un peu davantage que de la sympathie pour ce qui aurait pu être quelque chose de grave et de poignant. C’est trop gentil, trop classique, trop consensuel, trop prévisible, avec moments un peu tristes et, juste ensuite, images plutôt enquiquinantes de braves gens récompensés au bout du compte. (suite…)

et l’assez pesant
, il y avait eu un
) et Aïda (
).
, qui est aussi un récit de rencontre, mais moins romanesque, si l’on veut et moins rebattue.
Leçon de choses.
possède un don rare : l’empathie du regard, avec les gens, les objets, les lumières, et c’est peu dire qu’avec deux images, trois sons et quelques mots, il parvient à capter l’attention. 
sans d’abord devoir pester contre les saligauds qui ne nous donnaient que des images floues et rances et les saligauds pires encore qui ne nous donnaient rien du tout, nous obligeant à acheter des films aux sous-titres anglais inenlevables. 
de 1952, puisqu’il s’agit, dans l’un et l’autre film, de la difficile adaptation au cinéma parlant (qui, à ses débuts, fut aussi beaucoup un cinéma chanté) de grandes vedettes féminines du cinéma muet, dont la voix ne passait pas le microphone. 
une hargne et un ennui injustifiés.
Une saison réussie.
, quatrième à la fois dans l’ordre chronologique des tournages et dans celui de ma propre vision, me semble assez largement supérieur aux trois premiers et, à mes yeux, n’est pas loin d’atteindre la grande qualité, sans parvenir, bien sûr, à égaler
et
. 
, qui fut justement couronné d’un Oscar, alors que, dans sa longue et abondante carrière, il n’a jamais occupé le premier rang… Belle interprétation, aussi, de
, qui se noya ensuite dans des productions moins réussies…